S’agissant des demandes portant sur les charges sociales, l’URSSAF précise qu’elles peuvent être formulées en ligne par les employeurs (charges patronales) et par les travailleurs indépendants (charges personnelles).
Source : MINEFI, Conf. de presse 1er juillet 2023 ; URSSAF, Actualité 11 juillet 2023
Depuis 2019, une fiscalité spéciale applicable aux crypto-monnaies (bitcoin, ether, binance coin, tether…) et aux jetons émis par la blockchain s’est peu à peu construite et repose sur la distinction suivante : le contribuable réalise t’il ces gains dans le cadre d’une activité professionnelle ou non ?
Imposition des gains réalisés par les professionnels
Lorsqu’un contribuable réalise à titre habituel des opérations d’achat-revente d’actifs numériques, il exerce une activité professionnelle et doit être imposé dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) (CGI, art. 34). Les gains sont alors soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (taux de 0% à 45%).
Imposition des gains réalisés par les particuliers
Les cessions d’actifs numériques réalisées à titre occasionnel sont taxées selon le régime applicable aux particuliers. Ainsi, les plus-values de cession d’actifs numériques réalisées par des personnes physiques dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé, sont taxées selon le régime du nouvel article 150 VH bis du CGI, soit une imposition global de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux). Si le montant total annuel des cessions ne dépasse pas 305 €, les plus-values sont exonérées.
Les gains issus d'une activité de minage ou de staking occasionnelle relèvent de la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) et sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (CGI, art. 92, 1).
Nouvelle taxation des quasi-professionnels
Jusqu’à maintenant, la distinction entre les opérations de trading d’actifs numériques réalisées à titre habituel (professionnels) ou occasionnel (particuliers) était claire, mais la loi de finances pour 2022 a introduit un nouveau statut à compter du 1er janvier 2023 : le particulier qui exerce une activité de trading à titre quasi-professionnel doit être taxé dans la catégorie des BNC.
Sont désormais des BNC par détermination de la loi “les produits des opérations d'achat, de vente et d'échange d'actifs numériques effectuées dans des conditions analogues à celles qui caractérisent une activité exercée par une personne se livrant à titre professionnel à ce type d’opérations” (CGI, art. 92, 2, 1° bis nouveau).
Dans une mise à jour de la base BOFiP-Impôts du 28 juin 2023, l’Administration vient de préciser comment caractériser l’exercice à titre quasi-professionnel d’une activité de trading d’actifs numériques. Elle indique qu’il faut raisonner à partir d’un faisceau d’indices révélant la mise en oeuvre d’un réel savoir-faire caractérisé par “l'importance des moyens matériels et informatiques utilisés (..., les techniques d'investissement et d'achat-revente, et les compétences et la formation professionnelles du contribuable”. Elle finit en concluant que ces nouvelles règles ne devraient s’appliquer que dans des cas exceptionnels.
Source : D. n° 2023-422, 31 mai 2023, art. 81 : JO du 2 juin 2023 ; BOI-BNC-CHAMP-10-10-20-40, 28 juin 2023
Les particuliers qui font installer par un professionnel un système de charge pour véhicule électrique dans leur résidence principale et/ou secondaire, bénéficient d’un crédit égal à 75 % des dépenses (plafonné à 300 € par contribuable) (CGI, art. 200 quater C).
Ce dispositif qui devait s’appliquer aux dépenses exposées jusqu’au 31 décembre 2023 a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2025 par la loi de finances pour 2023. L'Administration vient de commenter ce dispositif dans une mise à jour de sa base BOFiP du 27 juin 2023. Elle apporte à cette occasion des précisions sur les dépenses éligibles au crédit d’impôt et sur les mentions obligatoires qui doivent figurer sur les factures délivrées par les installateurs professionnels.
Source : BOI-IR-RICI-285, 27 juin 2023
En application de l’article L 80 A du LPF, l’Administration ne peut procéder à aucun redressement d'impositions si la cause de celui-ci est un différend sur l'interprétation d’un texte fiscal par le redevable de bonne foi et s'il est démontré que l'interprétation sur laquelle il se base a été formellement admise par l'Administration.
Pour pouvoir invoquer l’article L 80 A précité, il faut que l’Administration ait formellement pris position dans une circulaire ou une instruction administrative. Jusqu’à présent, un formulaire de déclaration, comme sa notice explicative, ne sont pas considérés, en principe, comme des circulaires ou instructions. Il en va différemment lorsque ces documents, mis à la disposition des contribuables sur le site internet de l’Administration ou sur demande, comportent une interprétation formelle de la loi fiscale.
Dans un arrêt du 20 juin 2023, le Conseil d'État a considéré qu'un imprimé de déclaration et sa notice explicative comportaient une interprétation formelle de la loi fiscale dont un couple avait pu se prévaloir de bonne foi. Ils avaient encaissé en 2010 des dividendes en provenance du Togo et l’Administration avait indiqué dans sa notice explicative à la déclaration de revenus que ces dividendes ouvraient droit à un crédit d’impôt de 37,5 % en France (or, en application de la convention fiscale signée entre la France et le Togo, le crédit d’impôt était inférieur).
En l’espèce, le formulaire déclaratif était accompagné d'une notice renvoyant à une formule de calcul qui intégrait les dividendes de source togolaise dans le champ du crédit d'impôt appelé « décote africaine ». Le formulaire lui-même mentionnait le Togo parmi les pays concernés par cette mesure de faveur.
La notice explicative avertissait qu'elle ne se substituait pas à la documentation officielle, mais précisait contenir “toutes les explications nécessaires”. Et quant à la documentation officielle, elle n'indiquait pas que les dividendes de source togolaise étaient retirés du champ de la décote.
Pour ces raisons, le Conseil d’Etat a considéré qu’une interprétation formelle de la loi avait été opérée par l’Administration et que le couple avait pu s’en prévaloir auprès d’elle.
Source : CE, 20 juin 2023, n° 462501
En principe, la pratique, même habituelle, de jeux de hasard ne constitue pas une occupation lucrative ou une source de profits en raison de l’aléa qui pèse sur les perspectives de gains du joueur. En conséquence, ces gains ne constituent pas des revenus et ne sont pas, de ce fait, soumis à l’impôt.
Toutefois, les profits issus de la pratique habituelle du bridge ou du poker entrent dans la catégorie des BNC dès lors que le joueur, par les qualités et le savoir-faire qu’il développe, maîtrise l'aléa pesant sur les perspectives de gains et en retire des revenus significatifs.
Le Conseil d’Etat a jugé que doit être imposé dans la catégorie des BNC le joueur qui pratique habituellement un jeu d’argent l’opposant à des adversaires, lorsqu’il maîtrise de façon significative l’aléa inhérent à ce jeu, par les qualités et le savoir-faire qu’il développe, et en retire des revenus significatifs (CE, décision du 21 juin 2018, n° 412124, ECLI:FR:CECHR:2018:412124.20180621).
Source : BOI-BNC-CHAMP-10-30-40, 28 juin 2023, § 20
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est assis sur le patrimoine immobilier du contribuable et un plan d’épargne retraite (PER) ne fait, en principe, pas partie de celui-ci.
Dans une réponse ministérielle du 9 février 2023, le Ministère de l’Economie a apporté la réponse suivante à la question de la sujétion à l’IFI des PER en phase de constitution de l’épargne : les versements effectués sur un PER peuvent être investis dans des actifs entrant dans l'assiette de l’IFI mais tout dépend de la forme du PER.
PER bancaires
Les PER ouverts sous la forme de compte-titres entrent toujours dans les bases de l’IFI s’ils contiennent des actifs taxables.
PER assurantiels
Les contrats rachetables (c’est-à-dire déblocables) sont imposables à hauteur de la fraction de leur valeur de rachat représentative des unités de comptes constituées d'actifs immobiliers imposables.
Attention : S’il est rachetable, le PER sera soumis à l’IFI dès qu’un de ces événements intervient, même si le PER n’est pas effectivement racheté (ex : vous atteignez l’âge légal pour demander la liquidation de votre retraite, même si vous poursuivez votre activité).
Les PER non rachetables ne sont jamais soumis à l’IFI.
Source : Rép. min, Sénat, Question Malhuret n° 01956, 9 fév. 2023
A compter du 1er janvier 2024, la Principauté de Monaco disposera de son propre régime de retraite complémentaire : la Caisse Monégasque de Retraite Complémentaire (CMRC)
Elle reprend à cette date la gestion de toutes les périodes d’activité des salariés du secteur privé travaillant ou ayant travaillé à Monaco et qui ne sont pas encore retraités auprès de l’AGIRC-ARRCO au 31 décembre 2023.
Pour les salariés ayant effectué une carrière mixte, les périodes d'activité en France resteront gérées par le régime AGIRC-ARRCO auprès duquel les employeurs monégasques étaient jusqu'alors affiliés pour leur personnel salarié.
Source : AGIRC-ARRCO, Actualité 13 juin 2023
Afin de simplifier les démarches des auto-entrepreneurs, l’URSSAF vient de mettre en ligne un nouveau formulaire de demande d'exonération dans le cadre de l’aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise (ACRE).
Le nouveau formulaire est plus convivial, plus clair et plus accessible. Il peut être intégralement rempli en ligne. Vous devez l’envoyer à votre URSSAF juste après la création de votre auto-entreprise sur le site de l'INPI.
Bon à savoir : Des instructions détaillées sont fournies pour accompagner les utilisateurs dans ce processus dans la fiche pratique Demander l’Acre - Autoentrepreneur.urssaf.fr.
Source : URSSAF, Actualité 10 juil. 2023, portail auto-entrepreneurs
Un salarié est normalement soumis à la législation sociale de l'État dans lequel il travaille. Ce principe n’est pas remis en cause s’il travaille dans son pays de résidence (en télétravail notamment) sans excéder un certain nombre de jours par an.
Avec la crise sanitaire de la Covid-19, les jours en télétravail ont considérablement augmenté et des mesures transitoires ont été adoptées afin de neutraliser ses conséquences sur la législation sociale applicable. Reconduites à plusieurs reprises, ces mesures sont arrivées à leur terme au 30 juin 2023.
Le Ministère du travail vient d’annoncer qu’un nouvel accord-cadre résultant de la concertation des Etats européens a été adopté et est entré en vigueur au 1er juillet 2023.
Attention : Cet accord-cadre n'a pas été adopté par tous les États Membres. Au 1er juillet 2023, en plus de la France, les États signataires sont : Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Espagne, Finlande, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Suède, Suisse. D’autres Etats pourront adhérer ultérieurement.
CLEISS, Actualité 6 juillet 2023
Tous les professionnels indépendants (artisans, commerçants, professionnels libéraux, hors auto-entrepreneurs) disposent d’un espace professionnel sur le site de l’URSSAF.
L’URSSAF poursuit la modernisation de cet espace depuis 2022 et vient d’annoncer de nouvelles améliorations. Dès le mois de juillet 2023, de nouvelles fonctionnalités seront disponibles :
Source : URSSAF, Actualité 7 juil. 2023 ;
L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) est une aide versée par Pôle Emploi aux demandeurs d’emploi ayant droit à l’ARE (aide de retour à l’emploi) qui créent ou reprennent une entreprise alors qu’ils sont en cours d’indemnisation.
A compter du 1er juillet 2023, l’ARCE passe de 45 % à 60 % du montant des droits à l’ARE restant dus à la date du début d’activité.
Attention : Cette hausse de taux concerne les allocataires dont la fin de contrat de travail intervient à compter du 1er juillet 2023. Pour ceux dont la fin de contrat de travail est antérieure, le taux de l’ARCE est de 45%.
Source : UNÉDIC, Fiche sur l'ARCE, Actualisation au 12 juill. 2023
À partir des données de l’INSEE, la DARES a établi une consolidation des salaires par secteur et par branche professionnelle pendant l’année 2020. Le salaire brut mensuel de tous les salariés couverts par une convention collective du privé avait alors augmenté de +2,9 % à 3 350 € par rapport à 2019 et le salaire net mensuel était en hausse de + 3,2 % à 2 556 €.
Pour les entreprises de moins de 10 salariés, le salaire net mensuel moyen s'élevait à 2 111 € (+ 2,9 % par rapport à 2019).
En fonction des conventions collectives de branche, le salaire net moyen en équivalent temps plein s’établissait à :
Source : DARES, Etudes et statistiques, 21 juin 2023
L’Observatoire des métiers des services de l’automobile publie son premier baromètre du véhicule électrique. Ce document regroupe les données statistiques de marchés, d’infrastructures, d’activités de maintenance ainsi que de formation liées au déploiement de cette motorisation.
Si sa part reste encore faible dans le parc automobile, les projections les plus hautes de l’ANFA estiment que 40 % des voitures en circulation en 2036 seront électriques. La branche des services de l’automobile a donc préparé le terrain en matière de formation aux habilitations.
Source : ANFA, Actualité 30 mai 2023
L’INSEE vient de publier les Index bâtiment, travaux publics et divers de la construction pour le mois de mai 2023. Ils peuvent être consultés sur son site internet.
Source : INSEE, Inf. rap. 13 juil. 2023
Plus de 130 artisans fleuristes ont répondu au questionnaire lancé par la FFAF sur l'activité de la fête des mères.
Plus de la moitié des répondants constatent une nette hausse des ventes réalisées par rapport à la fête des mères de 2022. Les ventes de fleurs sont à la hausse pour 53 % alors que les ventes de plantes sont à la baisse pour 35 %. Pour répondre à cette journée de forte activité pour les Artisans Fleuristes, la moitié des professionnels sondés ont répondu avoir fait appel à l’aide de leur famille.
Découvrez l'ensemble des résultats et des réponses des artisans fleuristes sondés dans le document synthétique téléchargeable en cliquant ici.
Source : FFAF, Actualité 5 juil. 2023
Le 12 juin 2023 est entré en vigueur le Règlement relatif à la sécurité générale des produits (RSGP) du 10 mai 2023.
Les nouvelles règles visent à réagir aux changements sociétaux majeurs qui ont eu une incidence sur la sécurité des produits de consommation au cours des deux dernières décennies, tels que la numérisation croissante, l'évolution des nouvelles technologies et la mondialisation des chaînes d'approvisionnement.
Grâce à ce cadre modernisé, seuls des produits sûrs seront proposés aux consommateurs, indépendamment de l'origine des produits et du fait qu'ils soient vendus dans des magasins ou sur des places de marché en ligne.
L’objectif est de renforcer la sécurité en :
Source : EUROPA, Actualité 12 juin 2023
Selon la note de conjoncture du Conseil national du cuir pour les 4 premiers mois de 2023, le chiffre d'affaires évolue de manière variable selon les secteurs par rapport à la même période en 2022 :
Dans tous les secteurs (sauf la tannerie-mégisserie), les exportations évoluent de façon positive :
Source : Conseil national du cuir, Note de conjoncture Janvier - Avril 2023
À compter du 1er juillet 2023, le taux de l'intérêt légal est fixé à :
Source : A. n° ECOT2317028A, 27 juin 2023 : JO 30 juin 2023
Au 2e trimestre 2023, la variation en glissement annuel de l’indice de référence des loyers ne peut excéder 3,5 %. L’indice de référence des loyers s’établit donc à 140,59.
Source : INSEE, Inf. rap. 13 juil. 2023
En juin 2023, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de +0,2 % sur un mois, après ‑0,1 % en mai.
Les prix de l’énergie sont quasi stables (+0,1 % après ‑3,0 % en mai), avec un léger rebond des produits pétroliers (+0,3 % après ‑5,9 %). Les prix de l’alimentation augmentent au même rythme que le mois précédent (+0,3 %) et ceux des produits manufacturés restent quasi stables (+0,1 % après +0,0 %). Les prix des services ralentissent légèrement (+0,2 % après +0,3 %) du fait du repli des prix des services de communication (‑3,0 % après +0,2 %) et de la moindre hausse de ceux des « autres services » (+0,4 % après +0,6 %).
Sur un an, les prix à la consommation augmentent de +4,5 % en juin 2023, après +5,1 % en mai. Cette baisse de l’inflation est due au repli sur un an des prix de l’énergie (‑3,0 % après +2,0 %) et au ralentissement des prix de l’alimentation (+13,7 % après +14,3 %). Les prix des services augmentent au même rythme que le mois précédent (+3,0 %), tout comme ceux du tabac (+9,8 %), tandis que ceux des produits manufacturés accélèrent légèrement (+4,2 % après +4,1 %).
Source : INSEE, Inf. rap. 13 juil. 2023
PÉRIODE DES CONGÉS PAYÉSTolérance pour la déclaration et le paiement de la TVA et de la taxe sur les salaires Taxe sur la valeur ajoutée. -Les entreprises qui éprouvent des difficultés durant la période des congés payés pour déterminer dans les délais impartis leur déclaration de TVA, sont autorisées à ne pas remplir les rubriques habituelles à condition de verser un acompte qui doit être au moins égal à 80 % de la TVA réellement due, ou la somme acquittée le mois précédent. Une régularisation de la TVA doit être effectuée le mois suivant (BOI-TVA-DECLA-20-20-10-10, 18 janv. 2023, § 260 et s.). Pour bénéficier de cette tolérance, les entreprises concernées doivent :
Le mois suivant, les entreprises établissent leur déclaration de TVA en cumulant exceptionnellement les éléments relatifs au mois écoulé avec ceux du mois précédent, et le décompte effectué fait apparaître le montant de la taxe due pour les deux mois. Il est ensuite indiqué dans le cadre réservé à la correspondance la mention “Période des congés payés - Régularisation“ et le montant de l’acompte versé le mois précédent est reporté, pour imputation, sur la ligne “Sommes à imputer”. Le total à payer qui est dégagé constitue alors le solde à verser au titre des deux mois concernés. Taxe sur les salaires. - L’Administration accorde la même tolérance en matière de taxe sur les salaires. Les entreprises sont autorisées à verser un acompte au moins égal à 80 % du versement précédent à condition de régulariser leur situation lors de l'échéance suivante (BOI-TPS-TS-40, 24 juin 2020, § 110). |
Personnes physiques ou morales intervenant dans le commerce intracommunautaire
Lorsque la date légale tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, l'échéance est reportée au premier jour ouvré suivant.
Employeurs redevables de la taxe sur les salaires
Télépaiement de la taxe sur les salaires versés en juillet 2023 si le montant de la taxe acquittée en 2022 excède 10 000 €.
Entreprises bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA
Option pour le paiement de la taxe à compter du mois d’août 2023.
Lorsque la date légale tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, l'échéance est reportée au premier jour ouvré suivant.
Tous les contribuables
Paiement des impôts directs (impôt sur le revenu, impôts locaux, etc.) mis en recouvrement entre le 15 juin et le 15 juillet 2023.
Redevables de la TVA et des taxes assimilées
Propriétaires d'immeubles
Déclaration, dans un délai de 90 jours à compter de leur réalisation définitive ou, à défaut, de leur acquisition, des constructions nouvelles et des changements de consistance ou d'affectation des propriétés bâties et non bâties réalisés en mai 2023 sous peine, notamment, de la perte totale ou partielle des exonérations temporaires de taxe foncière..
Travailleurs indépendants
Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles exigibles.
Employeurs de moins de 50 salariés, quelle que soit la date de versement des salaires du mois
Travailleurs indépendants
Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles exigibles.
Tous employeurs
Date limite de paiement des cotisations de retraite complémentaire obligatoire exigibles au titre des rémunérations de la période d'emploi du mois de juin aux caisses de retraite AGIRC-ARRCO.
Micro-entrepreneurs
Déclaration du chiffre d'affaires réalisé au titre du mois de juillet par les micro-entrepreneurs soumis au régime micro-social ayant opté pour la déclaration mensuelle, et paiement des cotisations correspondantes.
Employeurs recourant à la DSN
Transmission des attestations d'employeurs destinées à Pôle emploi en DSN, par l'émission d'un signalement de fin de contrat de travail établi en principe dans les 5 jours ouvrés consécutifs.
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