Le ministre de l'Économie, Bruno Lemaire, vient d'annoncer que pour poursuivre le soutien au secteur de la restauration, le doublement du plafond d'utilisation quotidien des titres-restaurant 2022 à 38 € (au lieu de 19 € habituellement) serait prolongé jusqu'au 30 juin 2022 dans les restaurants uniquement (au lieu du 28 février 2022). La possibilité d'y utiliser les tickets-restaurant les week-end et jours fériés est également prolongée, pour une dernière fois, jusqu'à la même date.
Le ministre rappelle que, conformément au code du travail, les salariés ont la possibilité jusqu'au 15 mars 2022 d'échanger leurs titres-restaurant de l'année 2021 (dont la fin de validité est le 28 février 2022) auprès de leur employeur, contre des titres pour l'année 2022.
Source : MINEFIR, Comm. presse n° 2062, 23 fév. 2022
Nous avons publié dans INFOGEA 3/2022, les barèmes d'évaluation forfaitaire des frais de carburant pour 2021 pour les frais de voiture et de deux roues. Nous souhaitons apporter une précision sur les personnes pouvant utiliser ces barèmes.
S'agissant des titulaires de bénéfices industriels et commerciaux et des sociétés civiles de moyens (SCM), seuls ceux relevant du régime simplifié d'imposition et ayant opté pour la tenue d'une comptabilité super simplifiée peuvent utiliser ces barèmes (CGI, art. 302 septies A ter A ; BOI-BIC-DECLA-30-20-20, § 50, §130 et § 300, 6 oct. 2014). Les autres entreprises en sont en revanche exclues (entreprises relevant du régime réel normal ou du régime réel simplifié sans option pour la tenue d'une comptabilité super simplifiée).
Dans une mise à jour de sa base BOFiP, l'administration fiscale intègre dans ses commentaires les dispositions de la première loi de finances rectificative pour 2021 (art. 1) qui apporte des précisions sur le régime fiscal et social applicable à certaines aides accordées par l'État dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Il est ainsi prévu un maintien de l'exonération d'impôt sur le revenu et de toutes les contributions et cotisations sociales d'origine légale ou conventionnelle pour les aides versées par le fonds de solidarité (y compris le dispositif spécifique prévu en faveur des discothèques à partir de 2021). Le même régime d'exonération s'applique aux aides à la reprise.
Toutefois, aucune exonération fiscale ou sociale ne s'applique pour les aides suivantes perçues en 2021 :
Les aides qui ne bénéficient d'aucune exonération doivent être imposées dans la catégorie de revenus liée à l'activité professionnelle exercée (l'aide perçue par un commerçant ou un artisan sera imposée dans la catégorie des BIC, l'aide perçue par un professionnel libéral sera imposée dans la catégorie des BNC).
Dans le cas où les aides versées ne présentent pas de lien avec l'activité professionnelle, elles constituent un profit imposable dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (CGI, art. 92) à défaut de pouvoir être rattachées à une autre catégorie de bénéfices ou de revenus.
Source : BOI-BNC-BASE-20-20, § 571 à 576, 9 fév. 2022
Les établissements situés dans certaines zones urbaines en difficulté peuvent bénéficier d'exonérations temporaires de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), dans la limite de plafonds revalorisés annuellement (CGI, art. 1589 nonies, V).
Dans une mise à jour du BOFiP, l'Administration vient de publier les plafonds applicables pour la CVAE établie au titre de 2021 à :
Source : BOI-CVAE-CHAMP-20-10, § 100, 9 fév. 2022
Les employeurs peuvent fournir à leurs salariés des biens ou des services gratuitement ou moyennant une participation inférieure à leur valeur réelle. L'économie réalisée par les salariés constitue un avantage en nature qui constitue un complément de rémunération soumis aux cotisations sociales.
Les avantages en nature doivent en principe être évalués en fonction de leur valeur réelle. Il est néanmoins possible d'opter pour une évaluation forfaitaire pour les frais suivants :
L'URSSAF vient de publier les barèmes applicables au 1er janvier 2022 pour les avantages en nature nourriture et logement.
1 repas |
2 repas |
---|---|
5 € |
10 € |
Par exception, pour les salariés des hôtels, cafés, restaurants et assimilés, la valeur de l'avantage en nature nourriture est évaluée à un minimum garanti (MG) par repas :
1 repas |
2 repas |
---|---|
3,76 € |
7,52 € |
Pour en savoir plus sur les avantages en nature nourriture.
Rémunération brute mensuelle |
Pour 1 pièce |
Par pièce principale |
---|---|---|
Inférieure à 1 714 € |
72,30 € |
38,70 € |
De 1 714 € à 2 056,79 € |
84,40 € |
54,20 € |
De 2 056,80 € à 2 399,59 € |
96,30 € |
72,30 € |
De 2 399,60 € à 3 085,19 € |
108,30 € |
90,20 € |
De 3 085,20 € à 3 770,79 € |
132,70 € |
114,40 € |
De 3 770,80 € à 4 456,39 € |
156,60 € |
138,20 € |
De 4 456,40 € à 5 141,99 € |
180,80 € |
168,50 € |
Supérieure ou égale à 5 142 € |
204,70 € |
192,60 € |
Pour en savoir plus sur les avantages en nature logement.
Source : www.urssaf.fr, Taux et barèmes
Un décret du 11 février 2022 prévoit les conditions dans lesquelles les employeurs et les travailleurs indépendants des secteurs S1 et S1bis peuvent bénéficier d'exonérations ou d'aides au paiement de leurs cotisations sociales (mesures Covid 2), prévues par l'article 9 de la loi n° 2020-1576 de financement de la sécurité sociale pour 2021, au titre des périodes d'emploi de décembre 2021 et janvier 2022 dès lors qu'ils ont :
Pour les salles de danse, les mesures concernent les périodes d'emploi du 1er au 31 janvier 2022.
Travailleurs indépendants (hors micro-entrepreneurs). - S'agissant des travailleurs indépendants, la réduction forfaitaire de cotisations sociales de 600 € s'applique aux travailleurs indépendants (hors micro-entrepreneurs), aux non-salariés agricoles et aux mandataires sociaux relevant du régime général (assimilés salariés) pour chaque mois (sur la période du 1er décembre 2021 au 31 janvier 2022) au titre duquel les conditions suivantes sont remplies :
Seuls sont éligibles les professionnels dont l'activité relève des secteurs S1 et S1bis.
Le montant de la réduction est réduit à 300 € par mois d'éligibilité lorsque la baisse de chiffre d'affaires est comprise entre 30 % et moins de 65 %.
Pour en bénéficier, les travailleurs indépendants devront indiquer leur éligibilité dans leur déclaration sociale et fiscale des revenus 2021.
Micro-entrepreneurs. - S'agissant des travailleurs indépendants placés sous le régime micro-social (micro-entrepreneurs), il leur est possible de déduire du montant de leur chiffre d'affaires ou de leurs recettes déclarés au titre des échéances mensuelles ou trimestrielles du premier trimestre de 2022 les montants de chiffres d'affaires ou de recettes réalisés durant les mois de décembre 2021 et/ou janvier 2022 s'ils justifient, au cours de ces mêmes mois :
Encore une fois, seuls sont éligibles les professionnels dont l'activité relève des secteurs S1 et S1bis.
Si la baisse de leur chiffre d'affaires ou de leurs recettes constatée au cours de ces mêmes mois est d'au moins 30 % mais inférieure à 65 %, ils peuvent déduire la moitié des montants des chiffres d'affaires ou de recettes réalisés au titre des mois de décembre 2021 et/ou janvier 2022.
Personne éligible |
Conditions |
Dispositif Covid 2 |
---|---|---|
Travailleurs indépendants, non-salariés agricoles et mandataires sociaux |
Interdiction totale d'accueil du public |
Réduction forfaitaire de 600 € par mois d'éligibilité |
Baisse de CA d'au moins 65 % |
||
Baisse de CA entre 30 % et < 65 % |
Réduction forfaitaire de 300 € par mois d'éligibilité |
|
Micro-entrepreneurs |
Interdiction totale d'accueil du public |
Déduction sur les échéances mensuelles ou trimestrielles du 1er trimestre 2022 des montants de chiffres d'affaires ou de recettes réalisés durant les mois de décembre 2021 et/ou janvier 2022 |
Baisse de CA d'au moins 65 % |
Déduction sur les échéances mensuelles ou trimestrielles du 1er trimestre 2022 des montants de chiffres d'affaires ou de recettes réalisés durant les mois de décembre 2021 et/ou janvier 2022 |
|
Baisse de CA entre 30 % et < 65 % |
Déduction sur les échéances mensuelles ou trimestrielles du 1er trimestre 2022 de la moitié du CA ou des recettes déclarées |
Source : D. n° 2022-170, 11 févr. 2022 : JO 13 févr. 2022
Annoncé par le Gouvernement le 26 janvier 2022, un nouveau dispositif d'aide au profit des travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs vient d'être activé. Il s'agit d'une aide financière exceptionnelle délivrée par le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).
Bénéficiaires. - L'aide est réservée aux travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs remplissant les conditions suivantes :
Modalités. - Il s'agit d'une aide financière qui peut s'accompagner d'une prise en charge de cotisations et contributions sociales personnelles dues. Le demandeur doit établir la nature et le montant de ses difficultés financières ponctuelles ayant un impact fort sur la poursuite de son activité.
Comment faire la demande. - La demande doit être réalisée par le travailleur indépendant sur un formulaire (téléchargeable à l'adresse suivante : https://bit.ly/35KaXl0) accompagné des pièces justificatives suivantes :
Le dossier est ensuite transmis au CPSTI :
Source : Séc. soc. Indep., CPSTI, Actu. 18 fév. 2022
Les dépenses engagées par le salarié pour les besoins de son activité professionnelle sont des frais professionnels que l'employeur est tenu de lui rembourser. Ces remboursements ne constituent pas une rémunération pour le salarié et ne sont pas soumis à cotisations de Sécurité sociale et à CSG-CRDS.
Ils peuvent être remboursés pour leur montant réel sur présentation d'un justificatif, ou sous la forme d'allocations forfaitaires qui, pour être exonérées, doivent respecter certaines limites et être utilisées conformément à leur objet.
Ces montants maximum sont actualisés au 1er janvier de chaque année en fonction de l'inflation. L'URSSAF vient de publier sur son site internet les montants applicables au 1er janvier 2022 au titre des limites en dessous desquelles les frais professionnels indemnisés sur la base d'allocations forfaitaires ne sont pas soumis à cotisations :
Source : www.urssaf.fr, Taux et barèmes
Les assurés peuvent procéder à un versement pour la retraite (VPLR) au titre des années d'études supérieures et des années civiles validées par moins de quatre trimestres (CSS, art. L. 351-14-1). Le versement est effectué selon un barème, actualisé en principe tous les ans, tenant compte de l'âge de l'assuré et de ses revenus.
Par ailleurs, certains dispositifs de rachats de cotisations (rachats “affiliation tardive” et “activité hors de France”, “détenu et travail pénal”, “organisation internationale” et “rapatrié”) ont été alignés sur le dispositif de versement pour la retraite (Circ. CNAV n° 2012-80 et n° 2012-81 du 14 décembre 2012). Le barème des versements pour la retraite est applicable à ces types de rachats. Il concerne également les dispositifs de rachats de cotisations ouverts aux personnes ayant exercé une activité de travailleur indépendant hors du territoire français (CSS, art. L. 742-7 et D. 742-28).
Le barème des versements pour la retraite a été établi par l'arrêté du 21 octobre 2012 pour l'année 2013. Depuis, seuls les montants des tranches de revenus exprimés par référence au plafond annuel de la sécurité sociale évoluent chaque année. La CNAV vient de publier le barème pour les demandes déposées pendant l'année 2022.
Source : CNAV, Circ. 2022-6, 20 janv. 2022
L'UTAC-OTC vient de publier son bilan 2021 des contrôles techniques pour les véhicules lourds et les véhicules légers.
Le bilan 2021 indique que les professionnels ont réalisé 25,4 millions de contrôles techniques en 2021 (24,9 millions en 2020). On note également une hausse du nombre de centres agréés : 6 554 contre 6 467 en 2020. Le nombre de sites non rattachés à une enseigne passe quant à lui à 1 094 contre 1 054 en 2020.
Source : UTAC-OTC, Études et chiffres, 27 janv. 2022
Au 4e trimestre 2021, les prix des travaux d'entretien-amélioration des bâtiments accélèrent à nouveau (+1,8 % sur un trimestre, après +1,3 % au troisième trimestre et +2,0 % au deuxième).
La hausse est vive dans les travaux de menuiserie (+2,6 % après +2,5 %), les travaux de plomberie, d'installation de chauffage et de conditionnement d'air (+2,5 % après +1,7 %) et les travaux de couverture (+1,9 % après +1,7 %).
Source : INSEE, Inf. rap. 25 fév. 2022
D'après un sondage réalisé par Aquarelle et l'IFOP, 39 % des français ont déjà acheté des fleurs sur internet et 29 % se sont déjà fait livrer des fleurs. 46 % des 65-74 ans ont déjà commandé des fleurs sur internet.
Les occasions d'offrir des fleurs sont diverses : 47 % pour un anniversaire, 41 % pour la fête des mères, 25 % pour un deuil.
Tous les résultats de l'enquête peuvent être consultés en ligne.
Source : Aquarelle, Sondage “Les français et les fleurs”
La Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA) France propose une sélection de données clés et de travaux récents (postérieurs à 2018) sur les métiers de bouche : boucherie, charcuterie de détail, chocolaterie-confiserie, poissonnerie, pâtisserie, boulangerie-pâtisserie artisanale.
Ces baromètres visent à chiffrer le poids et l'évolution économiques de ces entreprises, à dresser un portrait des salariés des branches, à évaluer l'implication de ces entreprises en matière d'apprentissage.
L'étude complète peut être consultée à l'adresse suivante : https://bit.ly/36U00Oi
Source : CMA France, Fév. 2022
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) présente dans une fiche pratique la réglementation applicable à la profession de taxi, VTC, LOTI et motos-pro : caractéristiques du véhicule, prise en charge du client, tarifs, facturation - remise de note, que faire en cas de litige.
Elle présente également le registre de disponibilité des taxis (“Le.taxi”), qui permet au client, via une application de mobilité, de contacter un taxi à moins de 500 mètres.
Source : DGCCRF, Actu. 14 fév. 2022
En janvier 2022, l'indice des prix à la consommation (IPC) augmente de +0,3 % sur un mois, après +0,2 % en décembre. Sur un an, les prix à la consommation augmentent de +2,9 %, après +2,8 % en décembre.
Source : INSEE, Inf. rap. 18 fév. 2022
L'INSEE vient de publier les divers index du bâtiment pour le mois de novembre 2021.
Source : INSEE, Inf. rap. 17 fév. 2022
Au quatrième trimestre 2021, le nombre de chômeurs au sens du BIT diminue de 189 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 millions de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT diminue ainsi de 0,6 point à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte). Les quatre trimestres précédents, il était resté quasi stable, entre 8,1 % et 8,0 %. Il est inférieur de 0,8 point à son niveau d'avant-crise (fin 2019) et à son plus bas niveau depuis 2008, si l'on excepte la baisse ponctuelle en “trompe-l'œil” du printemps 2020, liée à la crise sanitaire.
Source : INSEE, Inf. rap. 18 fév. 2022
Au quatrième trimestre 2021, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) se poursuit : +1,7 % par rapport au troisième trimestre (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +2,1 % et +1,9 % aux trimestres précédents.
Sur un an, la hausse des prix se poursuit : +7,1 %, après +7,5 % et +6,3 %. Depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse est plus marquée pour les maisons (+9,0 % en un an au quatrième trimestre 2021) que pour les appartements (+4,6 %), ce qui ne s'était pas produit depuis fin 2016.
Source : INSEE, Inf. rap. 24 fév. 2022
En janvier 2022, le nombre total de créations d'entreprises tous types d'entreprises confondus augmente de nouveau (+3,1 % après une hausse de 3,4 % en décembre, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables).
Les immatriculations de micro-entrepreneurs progressent nettement de nouveau (+4,6 % après +5,8 %), tandis que les créations d'entreprises classiques se redressent légèrement (+0,6 % après -0,1 %).
En données brutes, le glissement annuel du nombre total d'entreprises créées sur les douze derniers mois augmente fortement (+16,0 %).
Source : INSEE, Inf. rap. 23 fév. 2022
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