La facturation électronique deviendra obligatoire pour les assujettis à la TVA :
Les entreprises devront passer par des plateformes de dématérialisation : la plateforme publique de l'Etat ou des plateformes privées.
L'Administration vient de publier pour la première fois une liste de 61 plateformes partenaires ainsi que la liste de 11 plateformes en cours d'immatriculation.
Source : DGFIP, Actualité 16 sept. 2024
La TVA s'applique au taux de 10% pour les travaux d'amélioration, de transformation, d'aménagement ou d'entretien portant sur des locaux à usage d'habitation achevés depuis plus de 2 ans (CGI, art. 279-0 bis, 1).
S'agissant plus particulièrement des travaux portant sur les ouvrages attenants aux habitations, l'Administration a apporté les précisions suivantes.
Le taux de 10 % peut également s'appliquer aux travaux d'amélioration, de transformation, d'aménagement ou d'entretien portant sur les ouvrages, quelle que soit leur dénomination (pergolas, auvent, marquise…), consistant en des avancées de toit couvrant des surfaces attenantes à la construction existante, reposant ou non sur des piliers fixés au sol, et qui répondent aux 2 conditions cumulatives suivantes :
Source : BOI-TVA-LIQ-30-20-90-30, §15, 31 juill. 2024
L'Administration a été interrogée sur la question de savoir si les modalités de financement, notamment par le compte personnel de formation (CPF), ou de réalisation des prestations de formation proposées par les auto-écoles pour la préparation aux épreuves du permis de conduire de catégorie B ont une incidence sur les règles applicables en matière de TVA ?
Dans un rescrit publié le 24 juillet 2024, l'Administration apporte les précisions suivantes.
Bénéficient d'une exonération de TVA les personnes qui, dans le cadre de la formation professionnelle continue, rendent des prestations de services (et des livraisons de biens qui leur sont étroitement liées) (CGI, art. 261, 4-4°). Selon la jurisprudence européenne, les enseignements exonérés de TVA doivent être dispensés en vue de l'apprentissage d'un métier.
Or, tel n'est pas le cas des formations dispensées en vue de l'obtention du permis de conduire de catégorie B qui permet de conduire des véhicules de tourisme sans savoir-faire professionnel (même lorsque l'élève est appelé à devenir chauffeur de taxi, VTC, VRP ou conducteur professionnel d'un minivan 8 passagers). Il en est de même pour la préparation au permis C1 code 97 (camping-cars).
Les prestations de formation dispensées par les auto-écoles pour les épreuves pratiques et théoriques du permis de conduire de catégorie B sont imposables à la TVA dans les conditions de droit commun, y compris lorsqu'elles sont financées par le compte personnel de formation ou réalisées par des auto-écoles titulaires de certaines certifications ou qualifications (Qualiopi par exemple).
Source : BOI-RES-TVA-000151, 24 juill. 2024
Les micro-entrepreneurs ont la possibilité d'opter pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu qui sera versé à l'URSSAF en même temps que leurs cotisations sociales.
Il est calculé en appliquant au chiffre d'affaires mensuel ou trimestriel les taux suivants :
Pour pouvoir en bénéficier en 2025, votre revenu fiscal de référence ne doit pas excéder 28.797 € par part de quotient familial au titre de 2023 (consultez votre avis d'imposition).
L'option doit être effectuée au plus tard le 30 septembre auprès de l'URSSAF pour une application à compter du 1er janvier suivant. En cas de création d'activité en cours d'année, l'option doit être formulée au plus tard le dernier jour du 3ème mois qui suit celui de la création de la micro-entreprise.
De même, si vous souhaitez renoncer au prélèvement libératoire, la dénonciation doit être formulée dans le même délai pour une application au 1er janvier suivant.
Pour plus d'informations sur l'intérêt de cette option et ses conditions, V. le site de la DGFIP.
Sources : URSSAF, Actualité 14 août 2024
Les modalités d'imposition à l'impôt sur le revenu des associés de sociétés d'exercice libéral (SEL) ont changé depuis 2023 (V. notamment INFOGEA 22/2022).
Désormais, les rémunérations perçues par les associés au titre de leur activité libérale dans la société sont imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), et non plus dans la catégorie des traitements et salaires.
L'Administration a accepté à titre de tempérament que l'application de ce changement de règles fiscales soit reportée à l'imposition des revenus de l'année 2024 qui seront déclarés en 2025.
Les professionnels concernés devront donc déposer :
Des démarches de création d'un dossier professionnel auprès du service des impôts des entreprises devront être réalisées. Elles sont indispensables pour leur permettre de déclarer leurs revenus professionnels en 2025.
Un questionnaire doit être adressé au service des impôts des entreprises dont dépend la SEL : cliquez ici pour le télécharger.
Sources : DGFIP, Actualité 19 sept. 2024
Nous vous présentions dans notre précédent numéro la possibilité qui vous est offerte de demander, au titre des années 2021 à 2023, l'application de l'abattement du groupe III et la déduction de 3 % même si vous étiez adhérent d'une association de gestion agréée (V. INFOGEA 15/2024).
Nous souhaitons apporter une précision concernant les délais applicables.
Le délai pour adresser une réclamation contentieuse à l'Administration expire :
Sources : Note de la Rédaction ; BOI-BNC-SECT-40, 28 août 2024, § 160
Une nouvelle convention entre la République française et la République hellénique pour l'élimination de la double imposition en matière d'impôts sur le revenu et pour la prévention de l'évasion et de la fraude fiscales a été signée le 11 mai 2022. Elle est entrée en vigueur le 30 décembre 2023 et peut être consultée en cliquant ici.
Elle remplace la précédente convention du 21 août 1963.
Les commentaires relatifs à cette convention précisent les modalités de sa prise d'effet ainsi que les règles d'imposition propres à certains revenus.
Sources : BOI-INT-CVB-GRC, 11 sept. 2024
L'URSSAF active une fois de plus des mesures d'urgence pour accompagner les entreprises dont l'activité a été affectée par les récentes intempéries survenues en Aquitaine, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Alpes-Maritimes.
Vous êtes employeur ?
L'URSSAF fera preuve de compréhension face à un retard de déclaration, si vous êtes dans l'impossibilité temporaire de réaliser vos déclarations du fait des inondations.
Vous pouvez solliciter un report de vos échéances de cotisations via la mise en place d'un délai de paiement. Les pénalités et majorations de retard dues dans ce cadre feront l'objet d'une remise d'office.
Les pénalités et majorations de retard dues dans ce cadre feront l'objet d'une remise d'office.
Pour cela, contactez l'URSSAF :
Vous êtes travailleur indépendant ?
Vous pouvez demander le report de vos échéances via la mise en place d'un délai de paiement sans application de pénalités ou majorations de retard.
Pour cela, contactez l'URSSAF :
L'aide financière du CPSTI
Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) met également en place un plan d'urgence pour aider les indépendants victimes des inondations.
L'aide d'urgence CPSTI aux actifs victimes de catastrophe et intempéries permet, sous certaines conditions, d'accorder une aide financière allant jusqu'à 2 000 € aux travailleurs indépendants sinistrés. À réception du formulaire, le délai de mise en paiement s'effectuera dans les 15 jours.
Source : URSSAF, Actualité 24 sept. 2024
La déclaration de vos revenus professionnels permet de calculer le montant de vos cotisations et contributions sociales obligatoires.
Entre le 11 avril et le 6 juin 2024, vous avez déclaré vos revenus 2023 sur impots.gouv.fr. Les éléments nécessaires ont été transmis automatiquement à votre URSSAF, ainsi qu'à votre caisse de retraite (CARMF ou CARPIMKO ou CARCDSF).
À compter de cette année, vous pouvez corriger en ligne votre déclaration sociale intégrée à votre déclaration de revenus jusqu'au 4 décembre 2024 sur le site des impôts.
L'URSSAF propose des guides personnalisés décrivant, étape par étape, les éléments à compléter dans chacune des rubriques en fonction de votre profession et de votre régime fiscal :
Source : URSSAF, Actualité 8 juil. 2024
Les travailleurs indépendants peuvent percevoir, sous certaines conditions, la prime d'activité.
Pour y avoir droit, vous devez :
Son montant est fixé à 622,63 € par mois en 2024. Elle est versée par la Caisse d'allocations familiales.
La CAF met à votre disposition un simulateur pour tester votre éligibilité à la prime.
La demande de versement de la prime doit être faite depuis votre espace personnel sur le site de la CAF. Si vous n'êtes pas allocataire de la CAF, vous devrez créer votre espace avant de faire la demande.
Pour plus de détails sur la prime d'activité pour les travailleurs indépendants, consultez le site du Ministère de l'Economie.
Source : Décret n° 2024-403, 1er mai 2024 : JO 2 mai 2024 ; MINEFI, Actualité 27 sept. 2024
La loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 a renforcé la prévention en matière de santé au travail, la modernisation des services de prévention et le décloisonnement de la santé publique et la santé au travail.
Le Ministère du travail vient de publier sur son site internet des questions/réponses pour apporter des précisions aux principales interrogations des acteurs :
Source : Min. trav., Actualité 18 sept. 2024
Lors de la naissance d'un enfant, les pères travailleurs indépendants ont droit à un congé de paternité et d'accueil de l'enfant.
La durée totale du congé paternité est fixée à :
Ce congé doit débuter dès la naissance de l'enfant. Il peut être pris en une seule fois ou divisé en plusieurs périodes :
Des indemnités journalières sont versées par l'Assurance maladie. Elles seront égale à 1/730e de votre revenu d'activité annuel moyen des 3 dernières années, retenu dans la limite de 1 à 3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Les IJ sont donc plafonnées à 63,52 € ou 190,55 € bruts par jour en 2024 selon votre profession.
Source : MINEFI, Actualité 16 sept. 2024
Le règlement européen sur l'intelligence artificielle (“RIA” ou “AI Act”) a été adopté le 13 juin 2024 et entrera progressivement en application à partir du 1er août 2024. Ce règlement vise à encadrer le développement, la mise sur le marché et l'utilisation de systèmes d'intelligence artificielle, qui peuvent poser des risques pour la santé, la sécurité ou les droits fondamentaux.
La CNIL a publié une série de questions / réponses afin de définir qui est concerné par le règlement IA et ce qui le distingue du règlement général sur la protection des données personnelle (RGPD).
Source : Règlement UE 2024/1689, 13 juin 2024 ; CNIL, Actualité 12 juil. 2024
Depuis le 1er janvier 2023, l'Institut national de la propriété industrielle gère le Guichet unique, une plateforme sur laquelle les entreprises doivent désormais réaliser toutes leurs formalités de création, modification et cessation d'activité. L'INPI gère ainsi le Registre national des entreprises (RNE).
Un arrêté du 29 juillet 2024 prévoit que les entreprises peuvent obtenir de l'INPI une attestation d'immatriculation au RNE qui permet de prouver leur existence et de confirmer toutes les informations figurant dans le RNE (nom, adresse, numéro SIREN…).
Cette attestation peut être téléchargée sur le site https://registre.entreprises.gouv.fr.
Elle fait foi des informations qu'elle contient (C. com., art. A. 123-296 nouveau).
Source : A. n° ECOI2418468A, 29 juill. 2024 : JO 4 août 2024
L'activité de l'artisanat du bâtiment a poursuivi son recul au cours du second trimestre.
La rénovation est impactée par une diminution notable des travaux de performance énergétique (-0,5 %). La situation est particulièrement préoccupante dans le secteur du neuf, qui enregistre une chute significative de -6,5 %.
Le deuxième trimestre se conclut avec une baisse de -3 % en glissement annuel : un résultat jamais enregistré depuis la crise sanitaire.
Les résultats complets peuvent être consultés en cliquant ici.
Sources : CAPEB, Note de conjoncture 2e trim. 2024, 5 sept. 2024
La Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) a organisé entre avril et juin 2024 une grande consultation des professionnels pour identifier les défis et les opportunités du secteur.
Après avoir reçu 750 propositions et près de 140.000 votes, la CNBPF a étudié les propositions les plus populaires et a dévoilé lors d'une conférence de presse le 27 juin les grands axes stratégiques sur lesquels elle compte travailler pour élaborer des plans d'actions concrets financés par un fonds de développement dédié.
4 grands thèmes de travail se sont dégagés :
Source : CNBPF, Actualité 27 juin 2024
D'après les résultats d'une enquête menée par Alliance France Cuir, les Français achètent en moyenne 2,5 paires de chaussures par an. 24% d'entre eux attendent les soldes. 70 % dépensent moins de 100 € par paire et 50 % font leurs achats en magasin.
Retrouvez l'ensemble des résultats en ligne.
Source : Alliance France Cuir, Actualité Sept. 2024
Une étude Consumer Science & Analytics pour la CGAD (Confédération Générale de l'Alimentation en Détail) révèle que les Français sont inquiets pour leur pouvoir d'achat et fréquentent de moins en moins les commerces alimentaires spécialisés, même s'ils restent attachés à la proximité.
Les habitudes de consommation évoluent : 45 % achètent de moins en moins de plats traiteurs, 44 % de viande, 43 % de pâtisserie-chocolat, 42% de viennoiseries. Pourtant, l'image des commerces de proximité reste excellente (88 %) et on leur associe des prestations de qualité (87 %).
Source : CSA, Actualité 26 sept. 2024
Au deuxième trimestre 2024, l'indice des loyers des activités tertiaires s'établit à 136,45. Sur un an, il augmente de +4,45 % (après +5,09 % au trimestre précédent).
Source : INSEE, Inf. rap. 24 sept. 2024
Au deuxième trimestre 2024, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 136,72. Sur un an, il augmente de +3,73 % (après +4,59 % au trimestre précédent).
Source : INSEE, Inf. rap. 24 sept. 2024
L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 2 205 au deuxième trimestre 2024. Il est en baisse de -0,99 % sur un trimestre (après +3,01 % au trimestre précédent). Sur un an, il augmente de 3,86 % (après +7,22 % au trimestre précédent).
Source : INSEE, Inf. rap. 24 sept. 2024
En septembre 2024, les prix à la consommation augmentent de +1,2 % sur un an, après +1,8 % en août.
Cette nette baisse de l'inflation s'expliquerait d'abord par un repli des prix de l'énergie en particulier ceux des produits pétroliers.
Source : INSEE, Inf. rap. 27 sept. 2024
En France métropolitaine, les loyers (hors charges) pour les résidences principales (louées vides) augmentent de +0,2 % entre avril et juillet 2024, après +0,4 % entre janvier et avril 2024.
Sur un an, les loyers augmentent de +2,4 % en juillet 2024 (comme en avril 2024). Ils sont en hausse de 1,9 % dans le secteur libre et de 3,3 % dans le secteur social.
Source : INSEE, Inf. rap. 17 sept. 2024
Au deuxième trimestre 2024, les prix des logements (neufs et anciens) en France métropolitaine diminuent de nouveau, mais à un rythme moins soutenu : -0,5 % par rapport au trimestre précédent, après ‑1,4 % au premier trimestre 2024. Ils baissent pour le 6e trimestre consécutif.
Les prix des logements neufs diminuent à un rythme moins marqué (‑0,2 % par rapport au trimestre précédent, après ‑0,4 % au premier trimestre 2024) que ceux des logements anciens (‑0,5 %, après ‑1,6 %).
Source : INSEE, Inf. rap. 27 sept. 2024
En août 2024, le nombre total de créations d'entreprises, tous types d'entreprises confondus, continue de baisser, mais plus légèrement qu'au mois précédent (‑0,5 % après ‑1,6 %),
Les créations d'entreprises classiques diminuent de nouveau (‑1,8 % après ‑3,4 % en juillet), tandis que les immatriculations de micro-entrepreneurs sont quasi stables (+0,1 % après ‑0,6 %). En données brutes, le nombre total d'entreprises créées sur les douze derniers mois (septembre 2023 à août 2024) augmente de +6,8 % par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (septembre 2022 à août 2023).
Source : INSEE, Inf. rap. 20 sept. 2024
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